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Ouverture des données : l'Arafer progresse dans sa stratégie de régulation par la data

Public - Droit public des affaires
13/06/2018
S'inscrivant dans une démarche de régulation par la data, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières a divulgué le 17 mai dernier le jeu de données du bilan ferroviaire portant sur l’exercice 2017. Le bilan en lui-même est annoncé pour la fin de l’année.
La publication de ces données brutes était attendue après celle diffusée au mois de mars concernant le secteur du transport par autocar. En 2017, elle avait déjà publié ce même jeu de données qui a servi à établir le bilan annuel du secteur ferroviaire portant sur les années 2015 et 2016.
De ce bilan, il était ressorti que la part du rail dans le transport de personnes avait reculé en France à l’inverse des évolutions que l’on pouvait constater dans les autres pays européens. L’autorité de régulation avait également noté qu’il y avait « de fortes disparités dans l’intensité d’utilisation » du réseau. C’est entre autres pour pallier celles-ci qu’elle associe les professionnels du secteur à son rôle de régulateur en mettant à leur disposition les informations dont elle dispose.
 
À travers cette démarche, il s’agit pour le gendarme des transports de rendre accessible les informations collectées auprès des entreprises ferroviaires et des gestionnaires d’infrastructure. Cette idée d’un régulateur collecteur de donnée ou d’un « data cruncher » est en l’occurrence celle portée avec conviction par la vice-présidente de l’autorité, Anne Yvrande-Billon prônant que « c’est par la transparence et par la qualité des données qu’il recueille, (...) que le régulateur jette la lumière sur les résultats de l’opérateur historique par rapport aux autres entreprises du marché, et l’incite à se discipliner. C’est la sunshine regulation ».
Source : Actualités du droit